Compère Dédé la Varlope avait envie de s'ennivrer des senteurs de notre haute Provence . Pour faire des photos il jugea arbitrairement qu'il fallait me sortir de chez moi. "30°" il est pas fou le Dédé, l'après midi c'est pour la sieste, mais non, teste qui* (tête là, buté), il voulait faire des photos d'Artignosc. Quand je su cela ma mauvaise humeur changea. Artignosc, vous ne connaissez sûrement pas, je vous invite à nous y rejoindre, pour le moment en photos, mais si un jour vous passez par là, faites un détour par ce village si attachant, un village qui sent la provence de Giono, un village encore vrai, ou les espaces verts côtient les tomates et les pois chiches.
Petite indiscrétion : Dédé adore la photographie, il a un bel APN, mais je suis obligé de faire les photos avec le mien, car il me dit chaque fois : j'aime bien la photo surtout lorsque c'est les autres qui les font. Il m'escagasse.
Donc bardé de 3 APN, de 2 casquettes , d'un clim et de moult bouteilles d'eau , nous sommes partis dans le Haut Var perdu, mais non pas à pied , en tuture, vitesse de croisière 60 km/h largement suffisant pour admirer le paysage.
Premier arrêt , Régusse, pourquoi ? Je vous le donne en mille, pour demander à un parisien qui jouait aux boules le chemin d'Artignosc, la suite se passe de commentaires, sinon je vais écrire un livre.
Arrivée à Artignosc, 220 habitant , dont trois sous un vénérable platane, altitude 551 mètres, la montagne presque. temps splendide, cigales fournies.
Oups, je ne savais pas qu'il avait la guerre
Joli détail d'une très belle ouverture de cette ruine
Arrivée dans la rue principale. Que de la pierre, un régal pour Dédé
Un étonnant pigeonnier en plein village datant 1822
Cette magnifique petite Eglise est à voir de l'intérieur, vous serez baignés dans un cocon de calme et de spiritualité, des enfants jouaient à la balle contre le fronton, ici quasiment pas de voitures, pas de "la loi"
Malgré quelques vilains câbles cette église est un petit bijou, mais je ne peu pas mettre toutes photos bien sûr
Tout est dans la simplicité, si vous y venez , demandez au monsier qui habite à droite de l'église, de vous en ouvrir la porte, vous lui ferez très plaisir, mais ne chaussez pas les gros sabots de touristes, restez discrets
Et puis nous repartons, vous voyez aux panneau qu'ici ce n'est pas du tape à l'oeil. Le soleil a mangé les couleurs, mais aucune importance, c'est ça que j'aime dans cette Provence profonde
Nous reprenons une route ombragée que vous aimeriez, direction ???? on s'est perdu dans un champs de lavandes, la vraie lavande , celle que l'on sent avant de la voir, un peu comme pour le Mc Do, heuuuu !
La prochaine fois , je vous parlerais de Monpezat , peut être !
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